NOM(S) & PRÉNOM(S) ಇ Des consonances latines ; Natanael Adrian. Qui ne peuvent être qu'accentuées de part son patronyme ; Jordaô. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ಇ le vingt-et-un décembre, date du solstice d'hivers dans la capitale du Brésil à Brasilia. ÂGE ಇ vingt-quatre ans. NATIONALITÉ ಇ Brésilien. MÉTIERS/ÉTUDES ಇ étudiant au studio au grand damne de son géniteur et officiellement nommé co-dirigeant de la firme de son paternel. ANNÉE D'ÉTUDES ಇ en année décisive, l'ultime. CLUB(S) ಇ Sportif, et aussi membre en Arts Plastique. SITUATION AMOUREUSE ಇ Célibataire, un coeur à l'abandon. ORIENTATION SEXUELLE ಇ Un penchant pour les jolies courbes féminines. SITUATION FINANCIÈRE ಇ Aisé. DEPUIS QUAND ES-TU À BUENOS AIRES ? ಇ Depuis le début de ces années d'études au seins du Studio. TRAITS DE CARACTÈRE ಇ Ambitieux + Perfectionniste + Déterminé + Bienveillant + Taquin + Observateur + Attentif - Têtu - Borné - Joueur - Solitaire - mauvais-perdant - bagarreur  GROUPE ಇ Nuestro Camino AVATAR ಇ Nicolas Simoes. CRÉDITS ಇ reed.

   

Code:

[b][color=#7a43b1]NICOLAS SIMOES[/color][/b] - [i]n. adrian jordaô[/i]

   

« ÉTOUFFANTE ROUTINE »
celle qui oppresse et condamne à être-humain.

Trimballé d'aéroports en aéroports, à entrevoir des pays, à frôler des merveilles, à s'attacher pour enfin recommencer à zéro. Des départs imprévus et des au revoir par centaines. Et quand d'autres gamins rêvent de découvrir le monde entier, Natanael Adrian Jordaô rêvait quant-à-lui de s'attarder enfin. De prendre racine et ne plus s'envoler à l'autre-bout du monde. Un souhait inavoué, qui ne peut-être exhausser. En tant que fils unique d'un riche dirigeant d'une firme international en quête d'expansion les portes d'embarcations n'ont put que s'enchaîner. Des allers-retours, des virés, des mois par-ci et des mois par-là. Une vie entre ciel et terre. Et une mère aimante, trop protectrice pour délaisser son unique fils entre les doigts d'une quelconque nourrice. Adrian aurait aimé vivre "comme les autres" , s'attarder dans un quelconque quartier, avoir une bande de potes bien soudés, connaître les heures de colles, et ces professeurs aux allures parfois invraisemblables. Au lieu de ça, le jeune-homme apprit les langues étrangères, le maniement des mots, l'importance de l'allure, et vécu une scolarité de cours par correspondance. Un rituel d'enfant mondain. De cette catégorie qu'on croit supérieur. Des foutaises, de jolies idioties que comprit plus tard le jeune-brun. Néanmoins, trop jeune pour revendiquer une quelconque indépendance Adrian ne put que s'en réduire à survivre. à suivre la cadence de son géniteur, se laisser bourrer le crâne de mots compliqués et de plans stratégiques. Il laisser supposer, qu'un jour ; il reprendrait les rênes d'une firme qui a détruit son enfance. La ruse orchestré par un apprenti qui sut dompter le maître.


« TOMBER PUIS SE RELEVER. »
et on se dit parfois, que cela n'arrive qu'aux autres.

Un homme normalement constitué est dans l'incapacité même de prévoir les évènements qui alimenteront son avenir. Un être-humain, n'est guère dôté de quelconque dons divinatoires qui lui permettrait d'anticiper les sentiments ou évènements qui causeront sa perte. Malheureusement, la vie empêche l'anticipation, elle pousse l'être-humain à vivre "au jour le jour" à s'aventurer aveuglement sans savoir ô grand jamais où nous mèneront nos pas. C'est sadique, vicieux, et tant d'autres adjectifs qui pourtant n'empêchent guère l'homme d'y retourner. Il paraît que certains souvenirs de l'enfance s'estompent avec le temps, qu'ils disparaissent petits à petits inconsciemment de notre mémoire.Pourtant Aiden Jordaô a encore parfaitement conscience de ce qui s'est produit l'année de ses quatorzes. Aprés tout, qui pourrait oublier la mort de sa génitrice aussi facilement ?  C'est probablement pour ses souvenirs, pour les évènements qu'il fut contraint de traverser que le jeune-homme devint l'homme qu'il est aujourd'hui : Un jeune-homme sans la moindre attache. De plus, l'éloignement de son géniteur dû à son travail força le jeune-homme à combattre de lui-même contre ses souvenirs, contre les évènements de cette vie qu'il haïssait tant. Et à travers la solitude des instants qu'il dû traverser, le jeune-homme découvrit petit-à-petit un certain échappatoire à travers la musique. Des notes, quelques pas de danse et une évasion bénéfique. Un remède contre les moeurs du jeune-homme. Et s'il aurait cru improbable l'approbation de son géniteur pour intégrer une école de danse, il se trompait. Il suffit d'un énième déménagement, un pas sur le sol d'Argentine pour que le brun intègre le Studio On Beat. Une opportunité pour le brun, et un vulgaire "passe-temps" pour son géniteur qui occuperait pendant un temps l'esprit de son fils.


D'indénombrables heures d'entraînements, des milliers de pas enregistrés, et une cadence qui n'a jamais cessé de s'accentuer. Adrian venait de trouver sa voie, ou du moins il trouvait enfin la manière d'extérioriser tout ces souvenirs entassées au fond de lui. Il se vidait d'énergie, enchaîner les apprentissages sans jamais ô grand jamais se soucier des projets de son géniteur. Et s'il espérait que son unique fils reprenne les rênes le jour de sa majorité, c'était trop tard. Trop tard pour extirper cette passion de la danse qui résidait à présent en son fils. Trop tard pour lui de reprendre le contrôle sur un ancien pantin. Adrian n'est plus un gamin, et les ambitions du jeune-homme sont bien trop intenses pour être déviées . Il ne veut plus être un Jordaô, il veut seulement être lui-même.

Preuve que les aléas de la vie ont fini par guider le jeune-homme vers son propre destin.

01. ಇ Adrian est un jeune-homme dont les vieilles habitudes ne cessent d'alimenter son quotidien. Entre ces perpétuelles petites sonneries qui résonnent à plusieurs intervalles avant d'arriver enfin à extirper le brun de ses rêveries matinales, jusqu'à le fameux petit goûter de l'aprés-midi. Un encas, ces éternels petites tartines de Nutella. Il y a aussi ce petit footing nocturne, des heures d'errances dans les ruelles de Buenos Aires dans l'espoir de se vider l'esprit. 02. ಇ Le jeune-homme n'a jamais aimé qu'on lui dicte des régles, qu'on dirige sa vie ou bien même qu'on daigne influencer son jugement. Gamin, le brun ne pouvait ainsi s'empêcher de remanier les règles d'un jeu de socièté au fur-et-à-mesure de la partie. Une habile petite ruse destinée à lui offrir la victoire en dépit des règles déjà établies. 03. ಇ  « FUMÉE » toxique. un nuage gris s'échappe entre ses lèvres charnues. c'est mal, pourtant ses lèvres s'entrouvrent et il aspire. il aspire cette dose bienfaitrice de nicotine. elle s'immisce délicieusement en lui. Ses paupières se ferment un instant, et, le temps de quelques secondes il sent la chaleur de son tube cancérigène se faufiler sur ses lèvres. C'est mal, déconseillé, et pourtant tellement bon. En dépit de son activité physique le jeune-homme n'a jamais pu cesser et mettre un terme à son addiction pour la nicotine. La cigarette, l'échappatoire du Brésilien. Une dose bienfaitrice qui ne cesse d'apaiser l'esprit du jeune-homme. 04. ಇ Adrian a beau prétendre avoir un coeur vagabond qui ne peut s'attacher, c'est en réalité la perte prématurée de sa défunte génitrice qui en est la cause. A croire qu'il préfère renier un quelconque attachement que de revivre une perte.L'attachement, une auto-destruction vicieuse. Alors, il rit de la naïveté de ses condisciples, crache même sur l'amour en fuyant la moindre once de sentiments. Lui, il a pas besoin de ça. 05. ಇ « PROMIS » ces mots lui donnent la gerbe. Les promesses il hait. De vulgaires mots assemblés en une phrase. D'anodines petites paroles destinées à consolider une relation. Les promesses finissent toujours par être brisées. ça s'éclatent, se brisent avec le temps. Il le sait, il sait qu'aucune personne ne peut promettre quelque chose. Il a conscience que les aléas de la vie viennent toujours s'immiscer dans les promesses. Alors, il crache presque sur les promesses, les avalent difficilement en sachant qu'un jour ou l'autre elles voleront en éclat. 06. ಇ La vie est courte, bien trop courte pour perdre son temps sur des broutilles. Adrian le sait, si  bien qu'il profite de chaques instants, de chaque moments que lui offre la vie pour exhausser ses moindres désirs. Une vie de CARPE DIEM, une vie qui ne s'éternise jamais. 07. ಇ Et puis parfois la tempête surgit. Ses veines frétillent, et l'agacement entassé en lui finit par ressortir. Il agit sous l'impulsivité du moment, dans l'insouciance du lendemain. Il dit des mots qu'il ne pense pas, des injures qui tonneront encore. 08. ಇ De l'encre noir s'est incrusté dans sa peau, les traits d'une main habile dont les gravures demeureront à jamais : des symboles géométriques et des mots ; Il est tatoué 09. ಇ Adrian se fiche des "on dit", de ces rumeurs ou même de ces aprioris qui peuvent être divulgués et alimentés au sein du studio. D'ailleurs, il est rare que le brun n'ai écho de ces commérages. 10. ಇ Buenos Aires c'est son "échappée belle" , une opportunité de vivre de sa passion tout en s'écartant des griffes aiguisées de son géniteur. Il aurait dû poursuivre ses études, bifurquer dans le commerce international, le droit, mais non, il a préféré s'extirper de l'emprise paternelle.